11 juil. 2008

Vendredi 11 Juillet 2008

Vendredi 11 juillet 22H00   d'après André Mondat

Michel a longé une partie de la cote méditerranéenne (175 km)à partir de Collioure en passant par Gruissan, Sète, Cap d'Agde.
Il s'est rappelé une anecdote d'en haut d'un col des Pyrénnées où il est entré dans une épicerie, poussé par la faim (une banane, un tube de crème de marrons et une petite bouteille d'eau, quand même!). Après avoir discuté avec l'épicier, il a été interdit de payer, tout ça c'était cadeau.
Une autre anecdote, à Sainte Marie de Campan, où il a mis pied à terre, arrêté par le circuit à vélo autour du monde. Il discute avec un des cyclo-touristes, en présentant son projet.
Un homme se retourne "Votre histoire m'intéresse". C'est un journaliste de la Dépèche du Midi, qui propose de faire un article pour son journal et d'envoyer à Michel l'exemplaire concerné.
Nous saurons bientôt s'il a tenu promesse.
Revenons à l'étape du jour. En passant à Sète, grosse fringale. Arrêt conséquent pour un menu insolite : moules-frites. Idéal pour rouler. Précision : 1 kg de moules.
Journée pas trop chaude mais pleine de voitures. Mais rien n'enlève le plaisir de rouler en bord de mer, après avoir longé le canal du Midi et quelques rivières et avoir traversé la Camargue.
Tout ça fait que malgré le départ matinal (7H30), l'arrivée est assez tardive et il reste tout juste un peu de jour pour monter la tente dans un vrai camping avec des vraies douches.
Ce soir, il n'a pas été question de douleurs mais plus du plaisir du plat (que ce soit le terrain ou l'assiette!).
Malgré qu'il y eu beaucoup de voitures, c'était plus reposant que les Pyrénées.
Et demain, c'est reparti!



Vendredi 11 juillet 22H00 d'après Fred ROUSSEAU

Je viens à l'instant de "raccrocher" le téléphone d'avec Michel.
Il vient d'arriver dans le port de Martigues et il avait l'air en pleine forme.
Je l'ai eu au bon moment car il venait juste de mettre pied à terre en quête d'une auberge pour s'envoyer un pastis ! Je l'ai raisonné et il s'est rabattu sur un Coca (avec un fond de whisky).
Hier, il a fait 175 km !
Il a trouvé un endroit idéal pour dormir : un camping dans lequel il y avait une rave ! boum-boum-boum... chouette, c'est la fête ! yeesss !
toun-taTOUN-taTOUN-taTOUN-taTOUN...
Heureusement, un méga-orage a écourté la fiesta, et le déluge qui a suivi a obligé les derniers pochtrons à se traîner jusqu'à leur Queshua et a permis à Michel de tester l'étanchéité de sa Yourte en bois... apparemment, c'est pas encore ça: fringues trempées, pluie sur la tête, duvet mouillé.
Il n'a pu dormir que 2-3 h.
Malgré tout, il m'a signalé que, dès ce matin, il tapait de la patte dès 6 h du matin, ce qui l'a autorisé à faire 150 ou 160 km aujourd'hui (Sète-Martigues).
J'ai trouvé que son moral était très bon et il semblait avoir pris beaucoup de plaisir à pédaler. Il a reconnu que le fait d'avoir le vent dans le dos durant pratiquement toute "l'étape" d'aujourd'hui lui a fait beaucoup de bien.
Les cieux qui lui avaient trempés les os durant la nuit pouvaient bien lui souffler un peu entre les omoplates le jour (c'est de moi).
Voili-voilou pour les nouvelles...
Fred.

PS. la clavicule tient toujours avec un élastique... mais elle tient, c'est le principal. Pour le moment, il a franchit 19 cols..

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